Nous allons ensuite à un très vieux cimetière que nous n’avions pas encore exploré. Il y a beaucoup de vieilles tombes dans les herbes, mais il faudrait beaucoup de chance pour tomber sur celles d’Eudoxia et d’Anna, car il y a beaucoup de stèles cassées et enfouies sous les herbes folles. Oleg, qui cherchait avec nous à perdu ses clés de voiture. Nous désespérons de les retrouver dans cette végétation luxuriante et pourtant le miracle se produit, il les retrouve ! Décidément la chance est avec nous !
Il est 15 h 00 passées quand nous rentrons pour déjeuner chez les Juk ! Nous sommes gênés, mais il paraît que ça n’a pas d’importance ! en Ukraine on mange tout le temps et à n’importe quelle heure ! En tous cas, nous n’irons pas au mariage, il est trop tard.
Anna Juk nous a préparé un bortsch et des « vareniki » une sorte de ravioli fourré au fromage, c’est délicieux. Anna en fait aussi avec des cerises.
Après concertation, nous décidons de passer l’après-midi à Ternopil. Nous nous garons près de la gare. Oleg donne un peu de monnaie à un type pour garder la voiture. Maurice en profite pour photographier la gare, dont l’intérieur est magnifique, ainsi que le quai d’où sont peut-être partis ses ancêtres, Bilan, Seniuk, Rychley… et sa mère ! Peut-être sont-ils partis de Bila, où il y a un quai et un abri, avant d’arriver à cette gare de Ternopil.
Nous nous promenons dans la ville, Sur les trottoirs, des marchands de souvenirs, des matriochka, des œufs magnifiquement décorés, beaucoup de tableaux et d’icônes. Maurice achète une icône. Nous allons dans un bar, puis dans un café où nous mangeons des mille-feuilles en buvant un thé excellent.
Il fait beau mais l’air est glacial. Nous allons devoir acheter des pulls. A Ternopil, nous ne voyons pas de magasins. En fait, il y en a, mais ils n’ont pas de vitrines comme en France. Quelques uns ont une enseigne, par exemple le sex-shop ! Mais dans l’ensemble, quand on ne sait pas déchiffrer la langue, il faut d’abord entrer pour voir.
A la Poste, ouverte même le dimanche, on vend de tout : des piles, des savonnettes, de petits cadeaux. Pour les cartes postales, le choix est réduit à quatre ou cinq modèles, dont la cathédrale et le théâtre de Ternopil. Nous achetons le stock.
Sur la place de la Poste il y a un bassin avec un joli jet d’eau qui fonctionne aujourd’hui dimanche, mais pas durant la semaine. Nous prenons des photos.