Nous rentrons à la maison, enfin, celle des Juk ! A 21 h 30, « le maître » arrive du travail et nous pouvons nous mettre à table. La cuisine est bonne mais un peu surprenante pour nos palais de « françouss ». Le bortsch, cette soupe de betteraves et autres légumes avec un bouillon de viande est bien agréable. Les ukrainiens y rajoutent de la crème fraîche. La cuisinière Anna se donne beaucoup de mal pour nous faire plaisir . Nous sommes six adultes à table. Les filles de la maison mangent à part, dans la cuisine, peut-être juste parce que la table de la salle à manger est trop petite pour huit.
La vodka coule à flots, cul-sec pour le premier verre, suivi d’un verre d’eau, re-cul-sec au deuxième plat, puis re-re-cul-sec au troisième plat. Il faut au moins boire trois verres en portant chaque fois un toast, à l’amitié, aux femmes, à l’amour, …tant qu’il reste de la vodka dans la bouteille ! Et s’il n’en reste pas, on n’hésite pas à ouvrir une autre bouteille !
L’alcoolisme est un véritable fléau en Ukraine et la vodka est bon marché. Notre chauffeur Oleg ne boit pas une goutte d’alcool dans la journée car en voiture la tolérance est à zéro, mais il se rattrape le soir et se réveille le matin avec les yeux rouges.